Après une forte période d’instabilité, la situation s’est stabilisée à Kinshasa. La capitale de la République Démocratique du Congo, reste cependant la ville la plus chère de ce classement régional. En Angola, une très forte inflation permet à la ville de Luanda de conserver sa seconde place, malgré l’écroulement de la monnaie locale.

En troisième position, on retrouve Bangui qui demeure une des villes les plus chères du continent pour les expatriés.

Juba, capitale du Soudan du Sud, se hisse en 4^e place de ce classement des villes africaines, en raison d’une très forte inflation.

Au Nigéria, la capitale Lagos est également en nette progression. L’inflation y reste marquée et la monnaie locale s’est renforcée par rapport à l’euro.

Comme l’année dernière, Tunis est la ville africaine la moins chère de notre classement, malgré la stabilisation du dinar tunisien par rapport à l’euro et des hausses de prix plus marquées qu’à l’accoutumée.

On peut enfin mentionner le cas particulier du Zimbabwe où la monnaie locale a récemment remplacé le dollar US qui était utilisé depuis une décennie. L’inflation à Harare est galopante et la monnaie se déprécie de jour en jour.

Les 10 premières villes du continent se trouvent toutes aux Etats-Unis. San Francisco prend cette année la tête du classement juste devant New York. Honolulu complète le podium.

Contrairement à l’an passé, le real brésilien s’est renforcé cette année, permettant aux villes de Brasilia, Sao Paulo et Rio de Janeiro de remonter dans le classement. En revanche, la situation reste compliquée dans la capitale argentine, Buenos Aires, où l’inflation, pourtant très forte, ne permet pas de compenser la chute de la monnaie.

Asunción au Paraguay demeure la ville la moins chère du continent.

A noter que la situation à Caracas au Venezuela demeure chaotique. Le pays connaît une crise économique sans précédent entre hyperinflation et fortes fluctuations de change.

Tokyo est la ville la plus chère de cette zone pour les expatriés et est également en tête du classement mondial. Elle devance désormais Hong Kong qui était en tête l’an passé. On retrouve ensuite Singapour puis Séoul.

Les villes chinoises restent très chères, la capitale Beijing se classant juste devant Shanghai.

En Thaïlande, le renforcement de la monnaie locale entraine un coût de la vie de plus en plus élevé. La capitale Bangkok intègre ainsi le top 10 de la zone Asie-Océanie.

La ville la moins chère d’Asie est Oulan-Bator en Mongolie.

En Océanie, Port Moresby, capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée est la ville la plus chère. Les villes australiennes sont en léger recul en raison de la baisse du dollar australien.

Le classement des villes européennes est relativement stable par rapport à l’année dernière. Les villes suisses monopolisent toujours les premières places, avec Genève en tête (4^e place mondiale) et Zurich en seconde position. Londres complète le podium malgré le léger recul de la livre.

On peut noter la nette progression de la ville de Moscou, essentiellement due au renforcement du rouble russe.

Copenhague perd quelques places et se retrouve 8^e de la zone. D’autres capitales scandinaves comme Oslo et Stockholm baissent également dans le classement en raison essentiellement de la chute de leurs monnaies.

Dans la zone euro, Paris demeure la ville la plus chère, devant Amsterdam.

En bas de classement, c’est Pristina, capitale du Kosovo, qui est la ville la moins chère pour les expatriés.

Beyrouth est toujours la ville la plus chère du Moyen-Orient. Le coût de la vie est particulièrement élevé pour les expatriés dans la capitale libanaise, notamment en raison des prix des logements dans les zones sécurisées.

Les deux villes israéliennes, Tel Aviv et Jérusalem, suivent ensuite en 2^e et 3^e position. La monnaie locale s’est fortement renforcée depuis un an, ce qui implique un coût de la vie élevé pour les expatriés.

Les villes des Emirats Arabes Unis, Abu Dhabi et Dubaï, sont en revanche en net recul et sont d’ailleurs sorties de notre top 30 mondial.